Vive les sciences physiques !

Gay-Lussac Louis
par M. Anais (303)


Né le : 6 décembre 1778 à Saint Léonard de Noblat

Mort le : 9 mai 1850 à Paris

Nationalité : Française


Il a fait des études sur la propriétés des gaz. Il s'illustre en énonçant que « de 0° à 100°, tous les gaz simples ou composés soumis à la même pression se dilatent de la même quantité pour des augmentations égales de température, et que 100 volumes de ces gaz à 0° deviennent 137 volumes à 100° de chaleur.»7. Il découvre ainsi la loi de dilatation des gaz et, quelques années plus tard, les lois volumétriques qui portent aujourd'hui son nom. Ces dernières stipulent que les gaz se mélangent entre eux selon des rapports volumétriques simples. Il apporte plusieurs améliorations au baromètre à mercure.
En 1804, il est, avec Jean-Baptiste Biot, chargé par l'Institut de France de vérifier les observations de Horace-Bénédict de Saussure sur l'affaiblissement du magnétisme dans l'atmosphère en effectuant un voyage en ballon. Après un premier essai infructueux en compagnie de Biot le 24 août, Gay-Lussac renouvelle l'expérience en solitaire le 16 septembre montant à 7 016 m (record d'altitude pour l'époque) et infirme les observations du naturaliste. Non content de mesurer le champ magnétique terrestre et d'en vérifier la constance, il collecte des échantillons d'air atmosphérique à différents paliers d'altitude qui dévoilent des variations de température et d'humidité. Ce succès expérimental lui vaut l'année suivante de devenir membre du comité consultatif des arts et métiers.
Gay-Lussac s'illustre également dans le domaine de la chimie.En 1808, en collaboration avec le chimiste français Louis Jacques Thénard, Gay-Lussac travaille à la préparation du potassium, par chauffage au rouge d'un mélange de fer pur et de potasse, et du sodium, et découvre le bore. L'étude des propriétés du potassium amène les chimistes à l'utiliser pour isoler le bore de l'acide borique. L'année suivante, il démontre, au moyen de la pile voltaïque, que le chlore, appelé alors "acide muriatique oxygéné", est en fait un corps simple.
En 1815, ces travaux sur les prussiates (cyanures) le conduise à découvrir le cyanogène et l'acide cyanhydrique. Ce dernier acide, très toxique, est le premier acide qui ne contienne pas d'oxygène, contrairement à l'opinion théorique de Lavoisier.